Si l’on connaît le vieil adage selon lequel le malheur des uns fait le bonheur des autres, La Vilaine s’interroge depuis quelques jours sur la réciproque.
Confrontée aux étranges comportements de mes congénères face à une bonne nouvelle, mon cervelet tourbillonne et il y avait longtemps qu’il ne s’était pas donné un tel tournis. Non pas que cela soit la première fois que je goûte aux réactions paradoxales de l’être humain, loin s’en faut, mais le manque d’engouement pour l’empathie joyeuse me laisse perplexe et démunie, faute de compréhension… Oui, oui, comme je vous le confie, j’ai beau me torturer de l’intérieur, je suis incapable de comprendre ce sentiment de jalousie qui à mon sens n’a aucun fondement.
Qu’il est petit et rabougri l’être incapable de se réjouir du bonheur d’autrui ! Sait-il que la joie de son voisin n’est en aucun cas prélevée sur une réserve universelle de bonheur et que par conséquent il ne lui vole rien ?
Et pourtant il a peur le jaloux, comme si chaque petit bonheur de l’autre était prélevé sur l’épargne commune mettant ainsi en péril sa future félicité. Une grande caisse enregistreuse à disposition de toute l’humanité, un grand sac à patates où un cuisinier aurait calculé cinq pommes de terre par personne et pour toute la terre, ça suffit bien, cinq rates chacun, pour peu qu’ils sachent en profiter et les savourer ! Seulement, les patates, elles tombent du sac et trouvent des assiettes au pif au mètre, alors pour les comptes, on repassera… Et puis à votre droite la voisine, qui s’en est déjà boulotté plus que sa part, s’en voit servir une sixième forcément retranchée du pot commun… Cris ! Hurlements et scandale bien justifiés.
Oui mais voilà, le bonheur ne tombe pas d’un sac à patates, il n’est pas limité par un cuisinier tout puissant de derrière les nuages et si un heureux événement tombe dans l’assiette de votre voisin ça ne vous prive de rien.
Chouette post !
Intéressante découverte que celle que je viens de faire par le plus grand des hasards…
Je parle de ce blog bien entendu…
Égoïsme quand tu me tiens…
Me prends par la main
M’emmène là au loin
Je ne distingue plus rien !
Nain, seul sujet, digne de son unique et propre intérêt
A profiter, posséder, contrôler, lutter contre le temps qui passe
Seul
Au milieu de toutes vos richesses…
» …MÊME PAS MAL !!! … »
Nom d’une cht’ite Baraque à Frites : vaut mieux croquer dans une patate en forme de cœur que souper en compagnie d’une grosse Patate au cœur de pierre !
Attention Jacques, je vais finir par être accro à vos commentaires et les attendre en trépignant !
Chère Madame « Aux sabots ‘ dondaine » ,
Faisons fi de l’improbable -stabilobosser- au subjonctif de l’imparfait !
J’ai le très grand privilège de vous demander ici que nous essayions de conjuguer ensemble ce fameux verbe trépigner ! Un verbe absolument formidable, n’est-il pas ?
En tout bien tout honneur, est-il vraiment nécessaire de le préciser ? Ne voyez je vous prie, aucune déviance lubrique ou à tendance libidinale en mes propos, mais bien cordiale, franche et saine stimulation textuelle !
Alors oui j’essaierai si vous me le permettez toujours, d’encore poster, au gré de mes éventuelles inspirations, un écho bienveillant à la belle musicalité de vos futures articles !
Comme ça, pour le plaisir !
Recevez Madame, mes meilleures annotations,
Votre obligé !
Trois bouts de ficelle
Un peu de dentelle
Une gerbe d’étincelles
Un bruit de crécelle
et mon cœur s’accélère…, comme à la marelle !
je n’ai jamais lu une chose aussi profonde aussi bien expliquée ! on comprend bien et même les enfants peuvent être amenés à partager la joie des autres au lieu de les envier
La Vilaine essayiste, c’est un bien pour l’humanité !
Ouh la la la la !!! De tels compliments alors que j’ouvre à peine, et tardivement, mes yeux encore ensommeillés m’empourprent les joues ! Je prends, je prends ! Même si cela me semble démesuré, je prends !
« Par tous les Sugus rouges du paquet », Vilaine, recevez de nouvelles salutations !
Profitant d’un répit aux enfants dormants, je témoigne ici pour vous avoir découvert en Docteur Maboule au réveil… , que le chemin de la patate toxique pour ses congénères (par extra-couche de stupidité ou teneur en glyco-alcaloïde de la pomme de terre germée, mais c’est heureusement plus rare) à la patate douce mesurerait exactement 4810 mètres ! UNE MONTAGNE !!!
Alors oui, le bonheur « ne tombe pas d’un sac à patates » et je crains fort qu’il ne soit représenté ici- bas à la seule portion congrue, la face émergée de l’Iceberg. Une bonne nouvelle pourtant ! Nous serions paraît-il à même de reconnaître celles et ceux qui l’auraient trouvé. Par une transformation céleste, un je ne sais quoi « de Tennessee » apparaissant sur leur visage, amoureux et/ou souriants qu’il sont.
Folie : folle vie, fille de grande illusion ! Alors même que certains se meurent, se meurent de manque d’amour, d’autres, greffés, touchés par la grâce, montent sur des sommets avec leurs nouveaux cœurs,
Gravissent des Mont-Blancs étincelants d’Amour avec leur Amour…
Usez sans craintes de votre droit de modération à mon encontre, car vous admettrez tout de même mon exagération…
Cordialement, Jacques
Y’en aura des frites avec une telle patate !
Quant à la censure, mon Cher Jacques, je ne la pratique que dans deux cas rares : des propos haineux ou des propos en dévoilant un peu trop sur ma vie… Vous n’êtes dans aucun de ces deux cas, j’approuve donc ce commentaire avec joie !
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