Chose rare, je vais vous parler d’un blog, celui de Valérie. Chose rare, car je me suis toujours refusée à critiquer ou encenser les écrits déposés sur La Toile, de peur de me retrouver captive de la jalousie maladive de celui ou celle dont je n’aurais pas parlé. Ils sont pourtant légion, les bloggueurs qui ont mon admiration, pour preuve la longue liste de mes liens.
Mais voilà, je partage un passé avec Valérie, un passé récemment retrouvé, et ses billets m’émeuvent, parce que c’est elle, mais surtout parce qu’elle manie le verbe comme la funambule qu’elle déclare être dès l’en-tête. Et hier soir, en rattrapant mon retard, les écrits de Valérie m’ont offert une bulle d’inspiration.
Je pourrais vous parler de notre passé, de notre année estudiantine aussi fugace que drolatique, aussi surprenante que chaleureuse, jamais achevée parce que je n’y avais pas la tête, parce que j’avais peur des dettes, qu’elles fussent d’argent ou de sentiments.
Je pourrais vous conter les sourires, les hurlements de joie ou de frayeur, les nuits passées sur un banc pour éviter que les cafards nous contaminent de leur humeur toute citadine.
Je pourrais vous envelopper de ces rencontres faites au détour d’un carrefour, d’une exposition pleine de prétention où Jean-Edern nous prit à part et nous scruta de son étrange regard pour connaître notre sentiment sur son talent.
Je pourrais vous retracer les bonheurs exquis, la complicité de la famille que l’on a choisie. Je ne vous raconterai en revanche jamais, le secret des miroirs aux heures noires, des confidences que l’on n’offre qu’à celle avec qui l’on a tant ri.
Une chose est certaine, les billets de Valérie sont courts mais touchent au cœur, nul besoin de la connaître pour le reconnaître, et si, en passant par ici vous tombez sur elle, quittez-moi sur l’instant pour découvrir son talent.
Pourquoi qu’on peut pas aller voir les zécrits de Valérie ?
Ah mais si en fait, faut aller voir le blogroll de la Vilaine. Sorry 🙂
Mais non, tu as raison ma Gounjounette, j’avais mis un lien cliquable dans le corps du texte qui merdouillait, grâce à toi, c’est réparé ! Merci !
Ya pas de quoi 🙂
Si ce billet n’est pas le plus beau témoignage d’amitié qui soit…
Alors, je ne sais pas ce qu’est l’amitié ! 😉
Heureusement que Gounjou est là… cela aurait été dommage de passer à côté de cette Valérie 😉
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