Psychologie du pingouin et autres considérations scientifiques

psychologie du pingouinUne fois n’est pas coutume, j’écris cet article à destination d’une personne précise même s’il pourra en intéresser d’autres. Oui, ce billet est tout particulièrement pour TOI petite Scientifique à Poil (mais dépoilée de près, je pourrais en jurer), et si tu n’en es pas flattée, sache que cela ne va pas me vexer car je sais qu’à tout le moins, je vais combler un besoin : du livre frais pour nourrir ton petit cervelet malin.

Concernant ce bouquin, mes souvenirs en sont certains (pas comme pour « L’annulaire »), c’est ma bonne fée qui me l’a procuré. Et bien lui en a pris ! J’ignorais tout de Robert Benchley mais peut-être que toi, tu le connais ? Chroniqueur humoristique américain de l’entre-deux-guerres, il est en passe de devenir ma référence en matière d’absurde, que dis-je ? de delirium littéraire. Et si ce recueil de quelques uns de ces textes n’a cessé de me donner à penser à toi, SAP, c’est qu’il ne contient QUE des divagations aussi scientifiques que sans aucun fondement (sauf son imaginaire). Mais je distingue déjà la bave qui coule de ton mignon menton, à l’idée de découvrir ce joyeux luron, je t’en livre donc deux extraits (car c’est assez compliqué d’extraire le propos de ce poilant recueil tant les coupes ne lui rendraient pas grâce, et m’obligeraient donc à faire long, très long) :
« Je travaillais à l’époque à une thèse intitulée « les crises émotionnelles dans la vie de l’éponge » »

« Vous comprenez alors qu’en greffant un élément d’une espèce sur une autre espèce, on peut mélanger les cellules et obtenir toutes sortes de résultats amusants »

« Dans environ 1/400 000e de centimètre cube de sang flottent pratiquement cinq millions de cellules. Cela équivaut à peu près à la population de la ville de Londres, sauf que les cellules ne portent pas de chapeau. Donc, dans notre corps entier, il y a peut-être -six fois sept quarante-deux, cinq fois huit quarante, je pose zéro et je retiens quatre, huit fois neuf soixante-douze et quatre soixante-seize, je pose six et je retiens sept, donc par addition, six, quatre, trois, un, six, zéro, zéro, zéro, zéro – oh disons un milliard et des cerises de ces corpuscules rouges uniquement, sans compter les frais et la casse. À la longue, sur l’ensemble de l’exercice, ça s’équilibre ».

En bref, ma SAP, si tu as envie de ricaner bêtement tout en ayant l’air de compulser un ouvrage scientifique, si tu veux découvrir comment et pourquoi on invente des vitamines pour avoir bonne mine, si tu veux qu’un auteur t’invective pour que tu ailles vérifier des mots dans le dictionnaire (parce que lui, n’a pas que ça à faire), ce livre (et conséquemment le billet qui en découle) est pour toi.

3 réflexions au sujet de « Psychologie du pingouin et autres considérations scientifiques »

  1. Intéressant! Je le connaissais plus par mon côté cinéphile, acteur et scénariste pour Hitchcock… Mais je ne le savais pas écrivain (contrairement à son petit-fiston passé à la postérité avec « Les dents de la mer »!)
    Et comme ca sonne un peu comme du Pierre Dac, je vais voir un peu ce que j’arrive a trouver de lui! Merci du tuyau!

  2. Ping : Le poing sur le i | Littérature et billets d'humeur : Parole de vilaine

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