Après 5 années à contempler le tout dernier exemplaire du recueil dans lequel mes nouvelles ont été publiées, à refuser catégoriquement de le prêter de peur qu’il ne me revienne jamais, j’ai fini par me réveiller dans un sursaut : ce vestige d’une aventure extraordinaire, cette relique presque magique d’un temps où je prenais le temps de vivre mes passions et qui me semblait loin, comme un vieux rêve dont on ressort dans l’incapacité de savoir si c’est bien la réalité, se devait de ne pas rester là, à prendre la poussière dans ma bibliothèque (car non, je ne me relis pas régulièrement avec la fierté non due à un quelconque rang).

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J’ai longuement réfléchi à comment leur donner une seconde vie. Non pas pour l’argent (les livres, sauf rares exceptions, ne paient pas les croquettes et à peine les oignons), non pas pour la gloire (sans doute y en aura-t-il pour le croire), mais pour qu’elles vivent, pour qu’elles soient lues, pour qu’elles continuent leur chemin, qu’elles passent de mains en mains, pour les offrir en lecture (et un peu en pâture) à ceux qui aiment ce petit blog de littérature.

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Et puis, je me suis lancée… Pas trop fort, pas trop bruyamment, j’ai juste laissé les encouragements me souffler dans l’oreille qu’il était temps que je les réveille. « Une phobie particulière » et « Quand je serai vieille » sont donc à présent (et pour le moment, exclusivement) disponibles en e-book, pour un prix modique (les oignons, tout de même, c’est bon, même quand ça pique).

J’y mets l’espoir de puiser dans ce premier réveil la confiance nécessaire à l’achèvement de deux autres nouvelles (en cours, bien qu’un peu à l’abandon), d’un roman et d’un projet de BD tiré de mon blog héliciculteur…

Merci à ceux qui me liront, merci à ceux qui commenteront et noteront, partageront, aimeront ou non.