
bonne lecture
Vous êtes 10, déjà 10, en moins d’une petite semaine, à m’avoir achetée.
Enfin, pas moi (et c’est tant mieux), mais un peu de moi et même si pour bon nombre d’yeux ça n’a rien de bien glorieux, je vis ce petit bonheur déjà vécu il y a quelques années avec la version papier, ce petit frisson, cette douce sensation de m’être glissée là, sous ton oreiller à toi, à toi et aussi, c’est probable, à toi… Je suis là, donc, moi, bien calée entre vos mains, vous, tête un peu décoiffée, à me lire et me décrypter depuis cet oreiller que j’imagine épais et douillet, vous passez un moment (je l’espère réjouissant) en ma compagnie et j’en suis tout ébaubie.
Alors, bien sûr, j’ai conscience que pour des raisons de commodités, si ça trouve, ce n’est pas depuis votre oreiller que vous me lisez. Il n’est pas impossible que vous trôniez (et ce peu de moi avec) dans un lieu un peu moins honorable avec un tout autre genre de papier à proximité (ne vous inquiétez pas, je ne vous vois pas). Mais que voulez-vous, mon imaginaire sans doute un peu trop romanesque vous songe allongés ou semi-assis, trois oreillers sous les lombaires avec une douce lumière.
Quel que soit le lieu, merci à toi, à toi et puis à toi, aussi.
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