Le vois-tu ce pâle octobre, plus humide que les yeux larmoyants d’un cocker dépressif ? La sens-tu la bise glacée qui vient te rappeler l’accident qui traumatisa ton épaule pourtant musclée ? Sais-tu que l’hiver a doublé l’automne sans vergogne (et à l’aide d’une vilaine queue de poisson de saison) ?
On me souffle dans l’oreille que c’est un temps à rester sous la couette, à sortir duvets et plaids, à se laisser réchauffer les orteils sous la chaleur d’un bon feu (autant que faire se peut). Et pour peu que l’on aime à lire, on assortira la panoplie d’un bon écrit que l’on calera contre son ventre (rebondi ou pas) et l’on s’enveloppera d’un silence de circonstances (ou l’on s’offrira un fond sonore de qualité, à grands renforts de Verdi ou de Camille Saint Saëns).
C’est pourquoi lecteur assidu, après un conciliabule avec moi-même ayant mené à un débat passionnant dont mon moi ressort plus grand, j’ai décidé de t’offrir « Une phobie particulière » gratuitement à partir de demain (samedi 15 octobre) et ce, jusqu’à lundi (inclus, on n’est pas des rats, non plus). En échange de quoi, je te le demande encore une fois, je souhaite connaître tout de ton plaisir de lecture, de tes sensations, par le truchement rapide et facile d’un commentaire (et de quelques étoiles si tu as trouvé que cela les valait) sur la plateforme Amazon.
Reste bien au chaud ce week-end, lecteur, et savoure le bonheur d’un temps pour toi (avec un petit bout de moi).