
n’importe quoi
Deux semaines, deux semaines pour absorber et digérer une semaine, c’est une bonne moyenne.
La fin de mon livre et le booky-blues, que dis-je ? la mini dépression post scriptum, tu connais ? Moi, je ne connaissais pas. Ça passe par une immense joie, un tsunami de vie, le lot est suivi d’une infinie tristesse puis de nouveau de la liesse et hop ! des fleurs sur la peau et zou ! du rire à gogo (le tout pouvant se produire dans une seule et même journée, voire dans une seule et même heure, voire dans une seule et même minute, tu avoueras que c’est un peu déstabilisant).
Ajoute à cela les effets de trois séances d’ostéosorcellerie (si, si, peut-être que je te raconterais aussi), le manque de sommeil, le yoyo de l’émotionnel, tout ce qui bouleverse certains principes et acquis, et je te passe quelques tornades événementielles personnelles heureuses ou non…
Eh bien, ça donne à peu près n’importe quoi comme résultat mais surtout une envie de suivre ses envies, qu’il s’agisse de se déchausser dans la forêt parce que, tiens ! on ne l’a jamais fait et que l’on sent bien qu’il faut remettre un peu de terre-à-peau dans sa vie pour faire taire le cerveau ou, tout au contraire, de chausser des rollers et de rouler-danser un peu de travers pour éprouver une joie toute enfantine, ou encore de s’assoir par terre au milieu du potager pour humer la coriandre fraîchement rincée par la pluie (parce qu’au fond, on désherbe, on arrose, on soigne mais on ne s’installe jamais dans le potager comme on le ferait dans un jardin anglais et c’est une erreur, tente, tu comprendras pourquoi), ou de rester là, allongée sur le sol à contempler le plafond pendant des heures, n’importe quoi pourvu que l’acte soit mu par une envie un peu barrée qu’il faut cesser d’aliéner.
Faire en oubliant de se demander si c’est sensé, aller à l’essentiel en suivant tout ce qui nous traverse l’esprit, bâillonner l’enfant sage et la raison, se laisser guider par chacune de ses émotions. Et si c’est n’importe quoi, tant pis, tant mieux ! Il n’est pas impossible que dévorer la vie soit aussi simple que ça.
Sentir la coriandre dans le jardin : bonne idée, pieds nus dans la forêt bonne idée aussi ! Regarder le plafond… un peu moins. ;- )
Regarder le plafond permet tout de même de laisser aller ses pensées sans la moindre distraction (surtout si le plafond est propret ! 😀 )
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