D’équerre

baignades

Oui, j’ai bien écrit « d’équerre » l’orthographe est correcte, j’ai bricolé, mon cher, mais n’ai pas sorti l’outillage électrique à la marque déposée homophonique.

Non, j’ai bidouillé dans un absolu silence (si l’on estime que la musique n’a rien d’un bruit). Je t’explique… Comme toi, j’ai commandé mon livre. Mais pour des raisons postales aussi mystérieuses que contrariantes, je l’ai reçu après toi (à tout le moins, après un certain nombre de « toi »).

À réception de mon exemplaire, je n’étais pas (et ce n’est rien de le dire) satisfaite du façonnage de la bestiole : mise en page automatiquement réajustée-de-quoi-j’me-mêle? par les services d’Amazon et fort vilaine (ah ! ah ! non, si tu te poses la question lecteur, je n’ai pas demandé un hommage à mon pseudo) qui, certes, n’empêchait en rien la lecture du roman mais qui, quand même, quand on a mis tant de soi (et de soin) dans un projet et que l’on s’aperçoit qu’il n’a pas de marges (de manoeuvre) confortables, que les mots effleurent le bord de la page, ça met une petite rage (d’autant que j’ai le vertige, alors m’approcher si près du bord…).

C’est après une bataille sans concession contre la logique logistique et robotisée d’un labyrinthe parsemé de logiciels en tous genres, que j’ai ENFIN réussi à remettre ça d’équerre (feuillette si tu ne me crois pas, c’est ).


Sur ce, ceux qui ont la version « mise-en-page-quatrième-dimension-attention-de-ne-pas-tomber-des-bords » pourront se targuer d’avoir un exemplaire d’une édition limitée (je suis absolument navrée mais voyons le bon côté : ça aura plus de valeur pour la revente après mon décès, pourvu que tu me survives, lecteur), les autres auront un exemplaire mieux fini (mais qui, conséquemment, finit plus loin).

Et figure-toi que je me suis réajustée avec mon papier peint, c’en est terminé des nuits à manquer de tomber du lit (encore une histoire de bords) : je dors bien (et je ressens même un peu de fatigue, c’est fou, hein ?). Si tu as, toi aussi, des insomnies, sache que marcher le soir plutôt que le matin (ou les deux si tu peux) et finir dans le lac pour un bain avec d’un côté la lune déjà levée et de l’autre le soleil terminant de se coucher, ça remplit et ça vide tout en même temps et ça, ça crée de bien jolies nuits.

3 réflexions au sujet de « D’équerre »

  1. C’est fou comme te lire me donne l’envie d’écrire… en toute humilité bien sûr, alors je profite de la possibilité que tu me donnes de laisser un commentaire pour aligner ces quelques mots…. Je pense avoir l’exemplaire « border-line » …. d’ailleurs, « À ma zone » avait déjà anticipé son caractère exceptionnel en appliquant un tarif de lancement +++ qui te sera, je l’espère et le souhaite, reverser 😉😉😉 !!!

  2. Ping : 108 | Littérature et billets d'humeur : Parole de vilaine

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