
wanted
On m’a volée…
Une lectrice vient de m’en informer. Elle avait suivi mes recommandations, m’avait montée non pas sur le bar mais sur une table de snack et elle m’avait laissée là le temps de soulager sa vessie (par prudence ou par pudeur elle avait choisi de ne pas m’emporter durant sa pause pipi, je l’en remercie même si je l’avais dit : je ne crains pas d’être un peu salie mais bon, c’est vrai, tout dépend par quoi).
Lorsqu’elle est revenue, je n’étais plus là. Un voleur-lecteur (ou était-ce un lecteur-voleur ?) m’avait enlevée, kidnappée, subtilisée, volée. Ma lectrice en a été fort fâchée et moi, sur le moment, bien désolée.
Et puis, l’instant d’après, j’ai conciliabulé avec moi-même : qu’est-ce qui a pu pousser quelqu’un à piquer « Les fleurs roses du papier peint » ? Ce n’est tout de même pas un acte anodin, il se pourrait bien que ça en dise plus que l’histoire d’un simple larcin…
Parce que, tu me l’accorderas, voler un livre n’est pas si commun. Généralement ce sont plutôt portefeuilles et sacs à main qui sont visés, ou encore portables et menue monnaie. Rien que ça, ça me bloque un peu l’amertume et la rancoeur.
Sans compter que c’est un peu flatteur : j’ai fait envie…
Mon livre, son titre ou sa couverture, quelque chose de tout ça a suffisamment provoqué le désir de quelqu’un pour qu’il décide de se l’approprier à la dérobée.
À moins…
À moins qu’il ne s’agisse plus tristement d’un comportement compulsif ou, pire ! d’un manque de papier pour… qui sait ? ce qui plus haut a été évoqué… auquel cas j’espère au moins qu’il m’aura un peu lue avant de m’utiliser.
Et si par hasard, Ô lecteur-voleur, tu passais par là, oseras-tu me dire pourquoi ?
Elle est bien bonne celle là 🙂 et Bravo pour les Playmobils ou les Legos de Police qui sont vachement sur le coup…
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