
Là-haut
Ma came, ma drogue, ce sont vos comm’.
Ceux que vous laissez ici et surtout ceux que vous mettez sur Amazon ou Facebook pour noter, critiquer mon roman. Et l’effet est absolument effarant.
Je vous lis, je vous respire, je vous avale, je vous aspire avec, à chaque fois, le coeur qui bat à en exploser ma poitrine.
Tout d’abord ce ne fut qu’une douce brise, légère et rafraîchissante, comme celle que l’on attend les jours d’orages. Puis le vent a forci, il a poussé gentiment dans mon dos comme la main bienveillante d’une mère qui vous dit « vas-y ».
C’est aujourd’hui une tempête, une tornade qui a envoyé valdinguer Doute et emballe mon rythme cardiaque, qui me retourne plus fort que le plus puissant des aphrodisiaques.
Et ce vent fort et chaud, plutôt que me déraciner, renforce mes tiges, m’ancre encore plus profondément dans la Vie. Je peine même à décrire l’effet ressenti en lisant à quel point vous êtes touchés.
L’écriture a toujours été ma médecine, mais vous, vos commentaires incroyables, vos retours parfois plus discrets par mail ou par MP, ils sont ma cocaïne. Et si je m’overdose et que je penche au-dessus du précipice, croyez-moi ce ne sera que pour m’envoler.