
Moi, je dis oui.
Tu as cherché à m’atteindre avec ton commentaire, posté sur un vieux blog que les Éditions Léda avait ouvert. Tu as réussi mais pas comme tu le pensais.
Tu as pris un pseudo pour ne pas avoir à assumer ton propos. Un pseudo à la con, un pseudo qui dit « Non » mais à qui ? À quoi ? Sans doute à tout, à moi.
Tu as pris un pseudo mais je sais qui tu es…
Tu es cet être malheureux qui s’imagine que le bonheur est un sac de patates et que mes petites joies sont dérobées directement dans ton sac à toi (si tu ne connais pas ma théorie du sac de patates, clique là).
Tu es cette personne triste qui croit que la faute vient des autres, ignorant que tu es la seule à avoir la maîtrise de ta vie.
Oui, tu as réussi à m’atteindre mais pas comme tu le pensais.
J’ai de la peine c’est vrai mais de la peine pour qui tu es, ce que tu vis. Oui, je suis triste mais triste de penser que tu ne sais pas que ta vie, tes malheurs ou tes joies ne dépendent que de toi et que ta haine, ce n’est qu’à toi qu’elle cause la vraie peine.
Et puis, je te remercie, parce que grâce à toi, je m’aperçois que je suis prête, vraiment prête. Je vais devoir ouvrir ma porte pour porter mon roman, l’ouvrir tout grand. Il y aura beaucoup de gens bienveillants et puis il y aura les gens tristes, comme toi, qui m’accuseront de leur voler les patates de leur destinée.
Sache que même eux, je suis prête à les accepter.
Et tandis que toi tu dis non, moi, je dis Oui à tout, à la vie.