
Ce pourrait être celui-ci
D’ordinaire, lorsque je suis confrontée à un choix je fais plutôt fissa.
Je ne suis pas du genre à tergiverser deux heures pour me décider entre le mille-feuilles (oh ! clin d’oeil !) et la tarte au citron tandis que le serveur (et les autres convives, soyons complets) dodeline de la tête pour masquer son impatience et je ne passe pas plus de temps à flâner parmi les rayons d’un magasin de vêtements en ponctuant ma visite de « Ah, j’sais pas… celle-ci ? Celle-là ? Nan… Décidément, j’sais pas ! Je réessaie, bouge pas ! ».
Plus jeune, j’avais un ami qui supportait si mal de devoir se positionner, qu’il avait mis en place d’étonnantes stratégies sous forme de défis. L’exemple le plus effarant étant qu’il avait pour objectif de n’avoir des histoires d’amour qu’avec des filles dont le prénom avait été honoré par une chanson (ce qui me mettait hors jeu d’entrée du même jeu mais, et c’est heureux, je n’avais pas plus d’attirance pour lui que pour ma meilleure amie) réduisant ainsi la liste des possibles et amenuisant conséquemment ce que Renata Salecl nommait la tyrannie du choix.
Mais je digresse…
Le dîner Mille-Feuille approche à grands pas et, va savoir si c’est un coup tordu de l’univers ou pas, mais la multiplication des articles dithyrambiques (à juste titre !) sur Sorj Chalandon ajoutant à ma pression, je peine, je lutte, je me débats avec mes hauts : quel extrait des « Fleurs roses du papier peint » vais-je donc bien choisir pour lire juste à côté (avant, après, nul ne le sait) de cet homme qui a toute mon admiration ?
J’ai bien pensé à laisser le hasard opérer comme je l’avais fait pour une lecture publique de mes deux nouvelles mais, pour cette fois, l’idée ne me satisfait pas.
Alors voilà, j’ai eu une idée : tu vas m’aider (note comme je te laisse le choix). Eh ! Où tu vas ? Reste là ! Ne te sauve pas ! C’est simple : si tu m’as lue, tu vas mettre ici en commentaire (ou sur FB, comme il te plaît) ce que TOI, tu choisirais si tu devais convaincre quelqu’un de lire « Les fleurs roses du papier peint » sans trop en déflorer l’intrigue (merci à Anniemots pour ce jeu de mots repiqué).
Et pour ne pas « spoiler » (comme on dit de nos jours mon bon monsieur), tu vas juste écrire le numéro de la page et celui du paragraphe de début d’extrait (avec un peu de chance, ça aura le mérite supplémentaire de frustrer légèrement celui qui ne l’a pas encore lu et qui, conséquemment, ne pourra pas jouer et, si ça se trouve, il l’achètera dans la foulée !).
Bon, il est possible aussi que tu me dises de me démerder et que j’ai cet air de gamine seule à son goûter d’anniversaire attendant que la sonnette retentisse mais je suis prête à assumer l’échec total et parfait de mon idée…
Le choix … un choix … étant entendu que j’ai la First Edition Collector de ce livre, c’est à dire celle qui ne permet aucun émargement 😃 Et bien je parlerai de chapitre et paragraphe, à savoir :
Chapitre 6 – « le ton glacial … qu’aucune caresse ne saurait amenuiser. »
Si cela peut t’aider, Très Chère Audrey ….
C’est un bel exercice auquel tu te prépares …
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