Et dévorer le monde

Un oiseau de foi

T’es-tu déjà réveillé, lecteur ensommeillé, avec une foi particulière et intense ? Avec la sensation que tu allais conquérir, avaler le monde ? Que quelque chose de lumineux allait te tomber droit dans le bec, en plein sur la tête ?

C’est la certitude avec laquelle je me suis levée.

Là, à l’intérieur, logée dans le ventre, frappant dans le coeur, une force… et dans l’estomac un appétit, une envie de dévorer, d’embrasser le monde tout entier et la conviction qu’il est à ma portée, que mes bras sont assez larges pour l’enserrer.

Une énergie à te déplacer les montagnes, à gober les monts et les merveilles, comme si quelqu’un avait soufflé à mon oreille durant mon sommeil une sublime nouvelle.

Comme si quelque magie, quelque sorcellerie s’était produite durant ma nuit, un sort soufflant sur mon sort, une voix pour m’indiquer la voie, un train plein d’entrain à ne pas louper, une fusée, une envolée.

Reste à découvrir où placer tout ce prana, comment, où, à quel endroit.

Reste, encore une fois, à ouvrir les yeux, à les placer dans le coeur, à observer, pour saisir ce qui doit être concrétisé, un oiseau de proie en plein vol, un oiseau de foi en moi…

Une réflexion au sujet de « Et dévorer le monde »

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