
Juste là…
C’est là.
C’est infime et énorme à la fois, c’est là. Juste là, entre les côtes qui naviguent, entre la côte qui s’abime et se déplace en frappant la poitrine.
C’est là.
C’est effrayant et grisant, ça porte le nom du changement.
C’est là.
C’est un vertige qui balaye des ruines et des vestiges, qui nettoie, restaure et nourrit, c’est une transmutation qui ne dit pas son nom.
C’est là.
C’est au départ angoissant et étourdissant.
C’est là.
Et puis se réveiller un matin et s’apercevoir que la peur s’en est allée, avec le dernier rêve, sur la pointe des pieds dès potron-minet.
C’est là.
Et c’est devenu léger… Léger comme le sommeil retrouvé.
C’est là, entre les côtes qui naviguent, bien à l’abri derrière le sternum, ça berce les vertèbres et étire les lèvres en sourire.
C’est là.
C’est la certitude et la confiance, c’est quatre mots simples et lourds de sens : « Maintenant, tout ira bien« .
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