
« J’ai gravi la montagne et je suis en plein ciel » Paul Fort
C’est un lieu sans lézards, un endroit haut, trop haut pour qu’ils y parviennent.
C’est un lieu sans lézards où seul le tintinnabulement des cloches pendues au large cou des vaches résonne comme le chant de bols Tibétains par centaines.
C’est un lieu sans lézards où l’on pose et l’on oublie, un lieu qui se vit de l’intérieur vers l’extérieur, de l’extérieur vers l’intérieur, un lieu qui nourrit, un lieu plein d’ailleurs.
C’est un lieu sans lézards, comme une parenthèse que l’on ne refermera jamais tout à fait, parce que du bout des doigts on y a caressé le ciel, la lune et les étoiles, parce que de telles caresses sont des promesses.
C’est un lieu sans lézards, un endroit où l’on sait, où l’on sent, où l’on est.
C’est un lieu dont il faudra bien redescendre pour rejoindre les lézards et les salamandres, mais chargé de ce lieu, changé de ce lieu, parenthèse jamais tout à fait refermée, on dansera sur les cendres pour allumer un nouveau feu.
Mais c’est chez moi dans le Loir et cher ce lieu sans lézards ! Tu connais tout, tu vois tout, tu sens tout. Quelle plume de femme. ☺
A part les cloches au cou des vaches où ça ne colle pas ici 😀. Nobody is perfect.
Et c’est heureux (on se ferait chier, sinon… 😀 )