Tout l’Univers

Tout ce que je te dois

Il y a ces mots trop petits pour contenir tout ce que l’on veut dire, ces mots pourtant jolis, inventés tout exprès mais qui ne sauraient englober toute l’étendue de nos pensées.

Il y a ces gestes minuscules qui contiennent des univers entiers. Il y a l’eau froide versée dans le café.

Il y a cet arbre vers lequel on retourne se poser, il y a la mousse et l’ail des ours.

Il y a les mots que l’on n’a plus besoin de dire, les phrases que l’on n’a plus à finir.

Il y a la musique du matin au soir, il y a les n’importe quoi dans lesquels on s’élance avec joie.

Il y a le matelas au milieu du salon, il y a les volets clos pour de bon.

Il y a les mots, il y en a tout un flot.

Il y a les danses, il y a les bols, il y a leur son.

Il y a a les goûters de minuit, il y a les rires au milieu de la nuit.

Il y a ce besoin de rituels, de pleine lune et de nouvelle.

Il y a tout ce qui n’existait pas.

Il y a tout ce que je suis multiplié par lui.

Il y a tout ce que je dois à l’Univers et moi.

4 réflexions au sujet de « Tout l’Univers »

  1. Ping : La mécanique des billets | Littérature et billets d'humeur : Parole de vilaine

  2. Il y a des regards qui te ramène chez toi. Des coquineries qui te font rire, des sourires qui te rassure et d’autres choses qui me disent que c’est toi que je choisis.

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