
Résiste…
Ça devient difficile de rester dans sa joie, reconnais-le.
Tu as beau avoir les plus merveilleux projets pour cette année qui vient, ça devient compliqué quand tu vois tout ce qui se profile de pas gai.
Alors tu te répètes que tu es chanceux, que tu as un toit sur la tête, à manger dans ton assiette, de l’amour comme jamais, là, tout autour, mais ça devient compliqué d’y rester dans cette belle joie, de ne pas plier, de ne pas se laisser aller à la morosité, au défaitisme, à la fatalité.
Pourtant, tu sais que ça n’aidera pas de s’inquiéter, ça n’aidera pas de pencher vers la neurasthénie, l’obscurité, tu sais que ça ajoutera encore au fardeau de cette humanité qui va à vau-l’eau. Ça ne changera rien et, pire encore, ça n’aidera pas…
Tu sais que c’est même une nécessité de rester dans ta joie, comme un acte de résistance, parce que, oui, au milieu de tout ce merdier, tu as plus que la majorité et que, de ce fait, tu as tout intérêt à en profiter, à célébrer, à transmettre et partager toute cette lumière qui t’anime, à remercier, à garder le cap contre vents et marées.
Oui, ta joie, ta foi en la vie, ta gratitude, chacun de tes rires et de tes sourires, chaque baiser, chaque moment câlin, serein, ce sont des actes de résistance, des offenses à ce qui semble vouloir se dessiner, parce que c’est la vie dans son sens le plus pur et le plus sacré, parce que la joie, c’est contagieux et qu’il est urgent de contaminer.
Ce n’est pas le plus facile, contrairement à ce que l’on pourrait imaginer. Ça demande une force phénoménale de regarder du bon côté, de rire et de danser sur les brasiers…
Mais tu l’as, cette force, en toi.
Alors résiste, donne, souris et profite, aide à ce que tu peux, comme tu le peux mais en attendant vis, joyeux, heureux, autant que tu peux, parce que c’est précieux.
« Je t’en supplie : sois gaie, la tristesse me tue » Casanova
Il est magnifique ce texte, je vais le relire régulièrement pour ne pas oublier.
Merci…
Merci à vous pour ce joli message.
Allez, un peu d’eau de Zen et plus rien ne peine. 🙂