Et cesser de s’ombrer

Elle m’a dit ne pas oser, se cacher, alors même que ça la faisait vibrer.

Elle m’a dit complexer, ne pas vouloir exposer ce qui l’animait, la faisait palpiter.

Je lui ai dit que je comprenais, Ô combien, je comprenais.

Putain, pourquoi continuer de s’emmerder, s’interdire, se planquer, s’empêcher ? Pour les autres, de peur d’être trop ou pas assez, de peur d’être jugé pédant ou trop discret, vantard ou timoré ?

Par peur de qui ? Par peur de quoi ? Par peur des autres ou bien de soi ?

Par quelle crainte absurde choisit-on de s’ombrer au risque même de sombrer faute d’avoir été ?

Il est temps d’être et d’oser, il est temps d’être en entier, de prendre sa place sans avoir à la réclamer, sans avoir peur de vexer, gêner, fâcher.

Tant que l’on est droit, tant qu’il y a l’honnêteté, tant que l’on est, tant que l’on fait, être n’a rien de déplacé, tenter, essayer, dire, exprimer, montrer, ne devrait jamais effrayer.

Il est temps d’être pour ne pas regretter de n’avoir pas été.

2 réflexions au sujet de « Et cesser de s’ombrer »

  1. Ah oui alors ! Pourquoi ne naissons nous pas avec cette vitale évidence que nous sommes nos premiers censeurs ? Pourquoi faut – il souvent un long long long cheminement pour arriver à cette vérité ?

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