Tu veux du teaser ?

L’article va être court, lecteur… Court comme tes nuits de canicules

C’est un article pour te remercier de ton assiduité, de tes marques de sympathie en forme de clic sur « like » et « partage ».

Un article avec un cadeau dedans, un teaser visuel pour ravir tes yeux brillants : la mirifique couverture de mon livre à paraître, qui te donnera un résumé que j’espère alléchant, à toi de me le dire. Ça te donne envie de m’acheter ? Ça te donne envie de me lire ? Ça excite ta curiosité ? Allez, on est presque prêt, ça ne va plus tarder.

On est prêt les gars !

Allez ! Retours

De l’envol

Je t’entends presque lecteur, grommeler dans un coin que, bon, hein, ça va bien ! Ces histoires d’herbe, d’étoiles et de canicule, on ne va pas non plus en chier une pendule (oui, lecteur, je te sais grossier quand tu es énervé, poète mais grossier) et qu’il serait bien temps de recentrer tout ça pour savoir un peu où l’on en est et où l’on va.

Je comprends, tu trépignes d’impatience, tu as hâte de lever le voile sur le mystère de ce livre qui m’a éloignée un moment de toi, de tous, et à propos duquel je te rabâche la moindre avancée…

Je m’interromps pour un mea culpa à ce sujet : (début de l’intermède)  je sais, c’est vrai, je te serine mais que veux-tu j’ai besoin de partager, sortir de ma bulle parce que, je ne t’apprends rien, écrire est une activité d’entre-soi mais d’entre-soi juste avec soi (même pas un entre-soi à plusieurs ! Quel malheur !), un truc qui pourrait donc potentiellement rendre totalement taré (si tu entendais ce qui agite mon cervelet, tu comprendrais) (fin de l’intermède).

Bref, tu as raison, il faut revenir à nos moutons d’autant que je te le rappelle : tu dois te tenir prêt (remotivation des troupes, je sens que ça commence à tourner de la croupe sur cette histoire d’aider, ne le nie pas ! Je te vois préparer tes vacances mais ne te bile pas, tout ça sortira avant que tu ne sues aux péages). Oui, tout bientôt, je vais te détailler par le menu ce que j’attends de toi et te révéler un résumé en quatre par trois.

Donc voici où j’en suis : tandis que je finalise ce qui doit l’être, les premiers retours de mon panel de lecteurs intraitables triés sur le volet roulant de ma chambre à canicule, tombent sur mon portable avec une doucereuse régularité et une large lampée d’enthousiasme et d’émotion. Au-delà de l’intensité reçue là, juste ici dans le plexus et puis un peu plus bas, au-delà de ça, il y a là de quoi bouter Doute hors de ma vue jusqu’à la fin de ce projet.

Alors oui, je te parle d’herbe, d’étoiles et de canicule parce qu’au fond, sans ça, je n’en serais pas là.

 

Voilà, j’ai fini

33 000 tout juste et par hasard

Voilà, j’ai fini, terminé, achevé mon roman, le premier… C’est incroyable l’effet que ça fait. Cette hystérie, cette envie de sauter partout et, pour être franche, sais-tu les premiers mots venus à mon esprit quand j’ai senti que j’en finissais ?

« Putain de bordel de merde : je l’ai fait ». Grossier, c’est vrai, mais est-ce que ça compte quand c’est de la grossièreté joyeuse ?

Je ne sais pas si vous aimerez ce roman autant que mes nouvelles (qui se vendent bien, mieux que je ne l’espérais) mais je suis satisfaite. Satisfaite de ce que j’ai écrit, de l’amour et du travail que j’y ai mis.

Satisfaite de chacun de mes personnages que j’ai aimés à différents degrés, dans lesquels il y a des parts de moi ici et là, et satisfaite surtout de ne pas avoir lâché, d’être allée au bout, de ne pas avoir renoncé à cause de Doute (tu te souviens ? Je t’en ai parlé) et toute sa clique. J’ai la conviction d’avoir dit tout ce que j’avais à dire dans cette histoire, la conviction de ne pas m’être trahie et, encore une fois, d’être allée au bout sans flancher et ça, lecteur, ça n’a pas de prix.

Maintenant ça va aller vite, très vite, je me relis, vérifie la cohérence, traque la faute d’inattention. Je vais le confier à mon panel de lecteurs, sélectionnés pour leur intransigeance, leurs goûts variés et leur franc parlé.

Et ensuite, lecteur, je vais avoir besoin de toi comme jamais.

Je vais bientôt te solliciter, je vais bientôt tout t’expliquer et tu comprendras pourquoi ce projet ne peut se faire sans toi. Tiens-toi prêt…

Bilan sanguin

Audacieuse Expo au MAMCO

Cette nuit, j’ai rêvé. Rien de plus normal me diras-tu lecteur, je rêve beaucoup et, si l’on y regarde bien, on peut même dire que je rêve sans doute énormément pour le peu que je dors (comparativement, s’entend…).

Dans mon rêve, au milieu de tout un tas de choses qui ne te regarde pas (d’autant que, même moi, j’ai eu l’impression que tout ne me regardait pas), j’activais sans gêne ni vergogne un réseau plus grand que moi (facile, tu me diras, quand on fait un mètre soixante en comptant les bras, à peu près tout est plus grand que soi).

Pour m’assurer un succès minuscule mais non moins magique pour mon roman dystopique (t’avais-je dit qu’il s’agissait d’une dystopie ? Non ? C’est fait), je posais du flyer, affichais et poussais les portes (voire les enfonçais), avec une aisance naturelle que je ne me connais pas. Et durant tout ce périple, je me répétais : « 2017, année de l’audace, année un, ma petite, sois tenace ! ».

Car oui, souviens-toi, toi qui me lis, je me l’étais promis : cette année se devait d’être celle de l’audace et, puisque l’on arrive lentement vers le mois de juin (ne nous fions pas à la météo, il paraît que c’est juste un complot), il est temps de retourner à la réalité pour voir si le défi a été un peu relevé et ce que ça fait.

Eh bien, ça donne un peu le vertige l’audace. Des moments tête en bas à ne plus savoir ce qui est passé dedans pour en arriver là (trop de champagne, sûrement). Des moments hauts comme les nuages avec auto-congratulations, gratitude et belles émotions. Des doutes trop larges pour mon dos qui viennent poindre aussi régulièrement que la sonnerie tyrannique de mon réveil.

L’audace, ça bouleverse les habitudes. J’ai découvert que l’on ne peut pas lire des romans ET en écrire un, c’est incompatible, ça brouille les ondes, décentre, rajoute du doute sur le dos plein. Moi qui, telle une camée, ne pouvais supporter de ne pas avoir au moins quelques livres d’avance sur ma table de chevet pour être certaine de ne pas souffrir du manque, je n’ai pas lu depuis janvier… À part pour documenter mon roman… Et j’en profite pour remercier ici Idriss Aberkane (un autre trait d’audace pour le contacter) qui m’a offert un peu de son temps pour m’aiguiller vers les bons documents et a rappelé en signature ce que je me répète chaque jour à présent : « love can do ». Grâce à lui, j’ai avancé à pas de géant.

L’audace, ça empêche de dormir. Des nuits courtes, des rêves longs et déconcertants, des souhaits formulés du bout des lèvres ensommeillées, entre deux bâillements, des réveils en sursaut où tout semble pertinent et où l’on cherche un stylo, un bout de papier (même du PQ, à certaines heures, on prend ce qui vient), papier que l’on déchirera une fois sur deux le lendemain.

L’audace, ça rend addict. Finir un roman, écrire un spectacle à trois voix, sortir parce que l’inspiration, ça s’aère, se sentir vivant… Il se pourrait bien que l’audace et moi, on fasse encore un bout de chemin.

T’as l’bonjour d’Albert

Statistiques rassurantes

Cette nuit, j’ai reçu la visite d’Albert. Alors que je dormais, il s’est assis sur mon lit et m’a dit : « Dis donc La Vilaine, y’en a plus que pour la gamine, tu m’oublies ? ».

Albert était en colère et je n’ai pu qu’acquiescer face à ses reproches justifiés. Il a continué : « Tu m’as planté au milieu d’un couloir, t’avais pourtant l’air d’y croire à mon histoire, qu’est-ce que tu fous ? Je croyais que t’en avais terminé avec la petite chétive et sa famille dépressive ? » (Albert peut être un poil vulgaire).

C’est vrai que je l’ai abandonné dans un moment bien particulier et je ne peux que comprendre qu’il en soit un peu fâché. J’ai donc tenté de le rassurer, lui ai demandé de patienter, je lui ai montré les statistiques pour le rasséréner. On ne saurait écrire deux histoires en même temps sans risquer de se mélanger les touches, lui ai-je dit en espérant qu’il ne prendrait pas la mouche. J’ai ajouté que s’il n’avançait plus sur le papier, il était bel et bien dans un coin de ma tête et que je savais très exactement où j’allais l’emmener dès que j’aurais achevé d’engraisser la nouvelle, dès qu’elle serait assez forte pour porter tout un roman. Je lui assuré que l’on en approchait, que sa courbe de poids était régulière et encourageante.

Je lui ai assuré qu’il serait le premier au courant, forcément et que tandis que je laisserai le tapuscrit de l’enfant reposer quelques semaines pour mieux le corriger, je serai tout à lui. Je l’ai un peu flatté aussi, je lui ai vendu un peu de rêve en lui expliquant que jusqu’ici, je ne me pensais pas capable d’une relation stable et durable, d’une histoire longue comme un roman mais que, grâce à la petite, justement, il n’était pas impossible que notre histoire, son histoire, dure plus longtemps que les quelques pages d’une nouvelle.

Je l’ai senti dubitatif mais il est reparti sur la pointe des pieds et a laissé la nuit se terminer.

Ce que je ne t’ai pas dit, Albert, c’est que la nuit, je doute encore de ce que nous deviendrons : elle, toi et moi. Car si je suis motivée, il me faudra tout de même rallier tout un tas de forces extérieures, réseauter, promouvoir, quémander du partage et du relai, de la note et des critiques (en somme faire un peu chier), et ça, ça me demandera un grand coup de pied dans le gros derrière de ma peur de déranger.

 

 

 

Remerciements

Lecture publique au Tréseaur

Jeudi soir, certains d’entre vous sont venus écouter des extraits de mes nouvelles merveilleusement accompagnées par Cello Man François dans un restaurant plus que charmant, un endroit qui ouvre les ailes même lorsqu’elles sont un peu fripées.

J’ai été incroyablement touchée par l’accueil qui a été le vôtre, par la qualité de votre écoute, par vos « Oh ! », vos « Ah ! » et vos « Non ! » qui ponctuaient la fin des extraits. C’est vous, c’est ça, qui efface les doutes et aide à continuer la route bien solitaire de celui ou celle qui, derrière son ordi, écrit.

Grâce à vous, j’ai avancé plus vite ces derniers jours. Grâce à vous, la discipline qui consiste à écrire chaque jour, ne fut-ce qu’un paragraphe pour ne jamais laisser l’ouvrage de côté plus d’une journée est plus légère. Je dors peu mais c’est tant mieux car je nourris mon roman qui grossit, qui grossit…

Si celles et ceux qui ont acheté mon recueil jeudi soir (et ont vidé le stock !) ont aimé ce qu’ils ont lu autant qu’ils ont semblé aimer les extraits, sachez que je serais ravie de lire ici, dans les commentaires, leurs retours sans détours et échanger avec eux.

Même si j’ai déjà eu l’occasion de vous remercier ailleurs, je tenais à le refaire ici et plus particulièrement remercier François pour son invitation, Philippe pour son lieu chaleureux et vous tous pour le coup de pouce. Merci.

Broché de La Vilaine

Quand je serai vieille et Une phobie particulière – Broché – 148 pages

Il y a 6 ans, la fin du mois d’avril était douce et déjà chaude. Mes nouvelles venaient d’être publiées dans un recueil d’une petite maison d’éditions associative et un journaliste local avait confondu Dysmorphie et Dysmorphophobie.

Aujourd’hui la fin du mois d’avril est glaciale, la neige est tombée pas bien haut et les dernières journées de vacances scolaires sont un défi pour toute mère qui cherche à occuper ses marmots tout en les gardant au chaud (faudrait pas qu’ils prennent froid et ratent la rentrée qui semble encore fort, fort, fort lointaine).

Le point commun entre ces deux années, c’est le broché. Pas le brochet filant encore joyeusement dans le Lac Léman, trop heureux de la rareté des pêcheurs que la froidure maintient chez eux. Non, c’est bien le broché, avec un É. Oui, lecteur, sur ton étal, tu trouveras du frais pressé, de la Vilaine en nouvelles papier, en livre broché (donc). Parce que le numérique, c’est fantastique mais que le papier fait encore rêver, en cet avril aux airs gelés de février, mes deux nouvelles paraissent en un recueil en version imprimée avec du papier qui sent bon, de la couverture qui réchauffe et, si le coeur t’en dit, l’option enveloppé dans un joli paquet, le tout livré dans ta boîte aux lettres en quelques clics et quelques jours ouvrés.

Ce n’est donc pas une, mais deux nouvelles d’un coup dans un format lisible et souple que tu peux commander ici.

L’autre petit bonheur, c’est que disposer d’un format papier (et de très belles personnes dans mon entourage) m’offre l’opportunité d’être invitée pour des lectures publiques, de te rencontrer, de t’écrire une petite bafouille sur la page de garde de ton exemplaire-rien-qu’à-toi. La première aura lieu dans quelques jours avec un violoncelliste talentueux, la suivante à la rentrée. J’ai hâte de partager… En attendant, je poursuis le roman.