
Grande nouvelle ou petit roman
J’ai bénéficié d’un joli temps, un temps entre parenthèses, plus calme professionnellement. Quelques jours pour avancer à pas de géant sur ma grosse nouvelle, mon petit roman.
Je sens que le moment arrive, celui qui me rapproche peu à peu de la fin de l’histoire, une fin que je connais déjà depuis longtemps puisque c’est elle qui a motivé les premières lignes. Je commence par la fin… dans ma tête uniquement.
Alors, même si je connais la fin et que le plus gros de la tâche consiste à en créer le début, à l’entremêler à un doux milieu qui conduise plaisamment vers elle, je sens mon coeur qui palpite plus intensément à chaque mot tapé dans un mélange indéfinissable de légère peur, d’excitation, de nostalgie et autres bizarreries.
Je commence par la fin… dans ma tête uniquement et à mesure qu’elle approche je m’interroge sur une autre fin, celle à laquelle est destiné cet écrit : s’il emportera l’enthousiasme des lecteurs, celle d’un éditeur, ou si je tenterai de concrétiser un projet fraîchement germé dont l’originalité risque de déstabiliser mais de m’offrir l’opportunité de monter dans un ascenseur émotionnel encore inexploré (et aussi d’en tomber).
Je commence par la fin… dans ma tête uniquement et en attendant de vous la livrer, je vous remercie à nouveau pour la motivation que vous me donnez lorsque, chaque jour, je constate que vous commandez les nouvelles déjà publiées…