Parce que j’aime tout particulièrement cette saison et que la douceur de l’air ambiant nous laisse encore goûter la douceur de vivre, j’ai pris le temps les deux week-ends passés de promener mes pensées vers les si simples plaisirs de la nature.
Je ne ferai pas de longs monologues sur ce sujet, mais vous inviterai à prendre ce temps, le temps de ne rien faire, de ne plus penser à rien, ne faire que se laisser porter au gré des odeurs piquantes de la forêt, au gré des petits chemins qui fleurent bon les champignons et l’humus, au gré de la lumière descendante, de ce soleil qui n’a pas tout à fait sa couleur habituelle.
Absorber de tous vos yeux les troncs des arbres baignés d’un jaune orangé, traîner des bottes dans les feuilles mortes à qui créera le plus de bruissements dans le chemin, comme lorsque vous étiez enfants et que faire s’envoler les feuilles provoquait en vous un battement de coeur joyeux !
Ne vous pressez pas dans ce lieu de silence, posez votre séant sur un tronc, sentez la fraîcheur traverser votre pantalon, humez, humez toutes ces odeurs, et votre haleine qui flotte en petits nuages de vapeur ! Voyez, voyez, les belles couleurs éphémères, tendez l’oreille à chaque bruissement.
22 mars… Il est temps de passer aux couleurs du printemps et de reprendre la plume, non?