
Il y a ce vent que plus personne ne prend la peine d’écouter.
Il y a ce vent qui t’emmène dans les profondeurs des forêts,
Tambour battant, coeur en apnée,
Il y a ce vent, ce vent qui réveille et souffle les pires conseils.
Il y a ce vent, qui vient chercher tes instincts, ton animalité.
Il y a ce vent qui souffle sur ta peau, ce vent qui soulève, te soulève à te renverser.
Il y a ce vent qui t’invite, te pousse, t’exhorte à danser.
Il y a ce vent qui t’envole jusqu’aux toits pour danser.
Il y a ce vent qui hurle au corps comme le chien hurle à la mort.
Il y a ce vent, et il y a les corps soudain vivants.